
« J’ai une bonne assurance, c’est Airbnb qui couvre tout. »
❌ FAUX ! Et cette erreur peut vous coûter très cher…
LE SAVIEZ-VOUS ?
La location courte durée, c’est pratique, rentable, et souvent très fun. Mais côté assurance… c’est une autre histoire. Beaucoup de bailleurs particuliers (ou même en SCI) oublient qu’un sinistre ne prévient jamais, et que certaines erreurs d’assurance les laissent totalement exposés.
Voici un top 5 des pièges à éviter absolument
Erreur 1 : Croire qu’Airbnb couvre automatiquement tous les dommages
Airbnb propose un programme de “protection hôte”, mais :
- Ce n’est pas un contrat d’assurance, mais une garantie commerciale, sans les garanties d’un contrat classique
- Le montant n’est pas garanti, et la procédure de remboursement peut être longue, voire refusée
- Aucun assureur ne reconnaît cette “protection” comme suffisante
La solution : Une vraie PNO adaptée à la location saisonnière, avec garanties dégât des eaux, incendie, vol, bris de glace, et surtout responsabilité civile du bailleur !
Erreur 2 : Ne pas avoir de PNO en copropriété (obligation légale !)
Depuis la loi ALUR de 2014, tout bien en copropriété doit être assuré, même s’il est vide ou meublé pour de la location courte.
Cela veut dire :
- Si vous avez un appartement à Nice, Paris, Lyon ou ailleurs en copro : vous DEVEZ avoir une PNO.
- Et non, la MRH du locataire ou la garantie Airbnb ne suffit pas.
⚠️ En cas de dégât des eaux touchant le voisin, c’est votre responsabilité civile qui est engagée.
Erreur 3 : Ne pas signaler à son assureur l’usage saisonnier
Un bien loué en saisonnier n’a pas le même risque qu’un bien loué à l’année. Si vous ne le précisez pas à votre assureur, il peut
- Soit refuser l’indemnisation
- Soit résilier le contrat pour fausse déclaration
🎯 La solution : Optez pour une PNO déclarée usage saisonnier, comme celle de chez www.0galere.com, qui couvre aussi les périodes où vous y séjournez vous-même (même quelques jours par an !).
Erreur 4 : Laisser le bien vide plus de 4 mois… sans couverture adaptée
Un bien vide plus de 4 mois n’est plus couvert pour les dégâts des eaux ni le bris de glace, dans la plupart des contrats.
Et pourtant :
- Beaucoup de logements Airbnb ne sont loués qu’une partie de l’année
- Le reste du temps, ils dorment… et les fuites aussi
La solution : Vérifiez bien que votre contrat couvre les périodes de vacances, et que les garanties restent actives même sans occupant. Certaine PNO le permet (avec quelques limites bien expliquées).
Erreur 5 : Ne pas prendre l’option “dégradations locatives”
« Il a juste cassé un miroir… »
Oui, mais sans option dégradations, c’est pour votre poche.
Les dégradations causées par un locataire ne sont pas toujours couvertes en standard. Et un locataire Airbnb n’est pas un pro de la délicatesse.
L’option « dégradations locatives » couvre :
- Les dommages sur justificatifs (état des lieux, photos, huissier)
- Jusqu’à 7 500 € par sinistre
- Jusqu’à 2 mois de loyers perdus le temps des réparations
En résumé
❌ Mauvaises pratiques | ✅ Bonnes pratiques |
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Pas de PNO (copropriété) | Souscrire une PNO avec RC obligatoire |
Usage saisonnier non déclaré | Déclarer Airbnb ou coliving au moment de la souscription |
Confiance aveugle dans Airbnb | Vérifier les exclusions et garantir la RC bailleur |
Bien vide sans alerte à l’assureur | Opter pour un contrat qui tolère l’inoccupation |
Pas d’option dégradations ou squat | Ajouter les options utiles : squat, PJ, mobilier |
- LINK 2 | 0Galère